Le nom de vaudou, symboliquement, représente un être surnaturel et tout puissant, l'imagerie en est un serpent non venimeux, à qui l'on attribue le don de prédire l'avenir. Les croyances vaudou se basent sur une généalogie des Dieux, leurs relations mutuelles, leurs fonctions, leurs classifications, à cela s'ajoutent des rites dont usent les prêtres appelés houngan et bokô, rites destinés à honorer les loas, qui représentent des divinités, des génies et des esprits ancestraux que le vaudouisant vénère au cours de la cérémonie. Les loas dont les manifestations peuvent aller jusqu'à la possession se manifestent à différentes occasions, qui vont du choc émotionnel, des bombances, des noces, d'un deuil, des danses et des cérémonies présidées par un houngan.
Il existe un nombre important de loas, notamment Ogou, Erzulie, Dambala, Tit-Jean, Marinette...Souvent, les plus redoutables d'entre eux sont les plus sollicités, ainsi Balé-Rouzé qui rétablit l'ordre avec une grande violence, et le plus connu, Baron-Samedi, génie de la mort et des cimetières. C'est d'ailleurs, dans ceux-ci qu'il est célébré le jour des morts par de femmes habillées de noir et de pourpre. Baron-Samedi s'empare du corps de ses fidèles, qui sont alors pris de frénésie, c'est alors que de leurs bouches sortent des chants obscènes, et ils gesticulent tout en dansant d'une façon lascive, le tout accompagnés de violents déhanchements. C'est également à lui qu'il faut s'adresser pour “fabriquer” un zombie en lui sacrifiant un bouc noir. Pour les catholiques Baron-Samedi serait Satan.